"Maghraba Mchms f Maghreb" by Emeline Avignon
A reflective poem on my semester in Morocco in Darija and French
La journée commence avec le soleil.
La journée continue avec le soleil.
Les sons de la prière ce que change
Minute par minute, b kool nhar
Ce que me rappelle que le temps bougent.
Nas commencent avec le soleil.
Une main tendue,
La chaleur m'accueille.
Nas commencent avec leurs bras ouvertes,
Maghraba, maghraba.
Le soleil finit dans les louns–
ce que j’ai appris dans les jbal d’Atlas.
Je passe les nhars sous le soleil du Maghreb,
Maghraba, maghraba.
Je lutte contre le temps ce que passe vite vite chez moi.
Je ferme mes yeux,
Ecoute la musique de voisins qui discute,
Qui chante
les chansons bhal bhal, tout le monde partage,
les frappes de marteaux,
les tambours Gnaoua.
Les verres et les cuires qui tapent,
de la tajine de ma mère maghrebia ce qu’elle prépare.
Maghraba, marghaba du soleil de maghreb.
Zweena la chaleur qui reflète,
Au travers les bâtiments blanches,
Entre les rues,
Sur les visages,
Le soleil se couche.
Chweeya mes soucis n’existe plus,
Pour les nhars ce qui viennet f Maghreb.
Maghraba, maghraba.
Le soleil ce me tient chaud,
Trop chaud, juste chaud,
Plus longtemps d’habitude.
Ça prend toute ma concentration,
De marcher un petit peu doucement
Chweeya, chweeya
Je répète dans mon tête,
Il y a la chaleur du soleil de sentir sur mes joues.
Je combatte mes habits.
Kanfyq bekkri bach le premier mchms,
De sentir le premier chaleur,
Le premier de bzef qui continue, qui montre kool lyuam f maghreb.
Mes shebab ce que m'encourager d’accueil le soleil,
le soleil vient plus tard sur de vallès de jbal,
Floual f l’horizon d Sahara,
Mn ba3d le soleil nas f labhar.
Mon ventre qui est chaleureux d’attay et de makala partagé,
Mon coeur ce qui batte, ce qui sourire.
De nouveaux étrangers qui disparaissent en shebabs.
Chweeya chweeya je dis de mes peids,
à ma tête qui court.
Emeline is a junior at Trinity College and studying abroad on the Amideast Regional Studies in French Program this fall in Morocco.