"J’ai de l'espoir" by MacKenzie Galloway
Au début de ce semestre, nous avons dû écrire nos points de vue sur la féminisme et comment nous nous sommes identifiés au féminisme. Je ne m'identifiais pas comme féministe à ce moment. L'idée du féminisme, ou du féminisme par définition, est quelque chose qui est très important et est très pertinent dans ma vie et mon identité. Cependant, mon choix de ne pas m'identifier comme "féministe" m’ait venue de ma connaissance du “féminisme occidental,” la forme de féminisme qui est la plus puissante en Amérique et dans de nombreuses pays du monde.
Féminisme pour moi, et par définition, c'est «l'égalité des sexes.» Cet définition est vrai pour “féminisme occidental,” cependant cette forme de féminisme n'est pas et n'a jamais été inclusive pour les femmes qui ne sont pas blanches, droites et chrétiennes. Je ne m'identifie à aucune de ces identités, et encore moins à une seule, donc les besoins du “féminisme occidental” ne m'ont jamais concerné. Mes besoins vont bien plus loin que de ne pas vouloir me raser les aisselles et de ne pas porter des brassières. En fait, le mouvement du suffrage en Amérique au cours des années 1920, a spécifiquement exclu les femmes noires. Le leader du mouvement, Susan B. Anthony, a dit que, “Je vais couper mon bras droit avant de travailler ou d'exiger le vote du nègre!” Pour toutes ces raisons, je me suis toujours identifiée comme une “womanist transnationale intersectionnelle,” qui est inclusive pour les femmes de toutes races, orientation sexuelle et religions dans le monde. Cependant, ce semestre et cette classe ont transformé mes vues sur le mot “féminisme” et ses formes multidimensionnelles. Spécifiquement, le féminisme islamique.
Pour beaucoup des gens quand ils écoutent le terme “féminisme islamique,” ils pensent immédiatement que cet phrase est un oxymore. Cependant, les féministes islamiques se battent pour, et reçoivent des droits, comme toute les autre feminists. Nos besoins c’étend au delà des besoins des féministes occidentales, et sont très différent qu’elles, et souvent plus impératif.
Dans un passage de Ziba Mir-Hosseini en “Criminaliser la Sexualité,” elle déclare, “Dans les contextes musulmans, par ailleurs, les forces islamistes –au pouvoir ou dans l’opposition –ont commencé à invoquer l’islam et la sharia comme moyens de légitimation. Elles ont présenté ‘l’islamisation’ des lois et de la société comme la première étape menant à instaurer leur vision d’une société morale et juste pour remédier aux problèmes de la montée de la criminalité, de la corruption et de ‘l’immoralité’ perçues comme étant des conséquences du mélange des sexes.” À cause des choses comme l’orientalisme et le patriarcat, les femmes Arabes et Musulmanes sont trés sexualisées. Souvent, elles n’ont pas le contrôle de leurs sexualite et succoment à deux stereotypes: des figures sexuelles qui sont trop sexualisées ou des femmes opprimées sans aucun droit. Dans ce passage de Ziba Mir-Hosseini, les lois instituées par la société concernant les femmes sont très oppressives. Ils confinent les femmes dans des espaces où elles sont obligées d’obéir les lois qui s’appliquent aux femmes. Sinon, elles font face à de graves conséquences. Sans raison. Le patriarcat est tellement cimenté dans l'oppression des femmes que de tels actes sont normalisés, quand en réalité, les femmes méritent les mêmes droits que les hommes. Surtout lorsqu'il s'agit des crimes et de légitime défense, commis contre les hommes dont les femmes sont victimes de violences mentales et physiques et les crimes associés à la libération sexuelle qui ne sont pas considérés comme des crimes pour des hommes.
Malheureusement, beaucoup de ces justifications sont à cause de l’interpretation du notre bien-aimé Coran. En notre lecture sur Asma Lamrabet, “Le Coran et les Femmes,” Lamrabet fait un travaille excellent à distinguer les façons que les femmes musulmanes peuvent être féministes avec nos identités musulmanes. Les passages dans le Coran comme “Polysomie,” “Témoignage,” et “Héritage,” ont été interprétés et utilisés comme des outils pour opprimer et miner les femmes. Il dit que “O croyants! Lorsque vous contractez une dette à ferme, consignez-la par écrit [...]. Choisissez (istash-hidu) deux témoins parmi vous de sexe masculin ou, à un homme et deux femmes parmi les personnes présentant les garanties requises d'honorabilité en sorte que si l’une oublie un détail, l’autre sera la pour le lui rappeler. [...].” Quand en réalité, encore, cela dépend des interprétations et de la situation de la société. Et comme nous le savons, cette société est patriarcale et existe depuis longtemps.
Il est difficile pour moi de croire qu'Allah croit que les femmes sont moins que les hommes. Semblable au roi James et au christianisme, il est possible qu'à un moment donné de l'histoire, les paroles d'Allah aient été modifiées par quelqu'un qui était au pouvoir, pour travailler en leur faveur. Des notes comme celle-ci sont la raison pour laquelle je continuerai à me battre pour le féminisme. Je sais que l'égalité des droits des hommes et des femmes dans le monde peut ne pas être atteinte de mon vivant, mais ce monde n'a pas toujours été sexiste. Et j'ai de l'espoir.
